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Lombri-Station - Système d'épuration des eaux usées par des lombriciens


Le lombrifiltre

Le lombrifiltre
Au fond, la cuve de la station classique


La nurserie expérimentale

La nurserie expérimentale, dans l'ancienne station du village.


Le lombrifiltre : Une première en vraie grandeur
À première vue,la station du Truc de la Reine ressemble aux autres : deux bassins ronds de 12 m de diamètre, de la tuyauterie, quelques bâtiments annexes. C'est en grimpant aux échelles de contrôle qu'on voit la différence. L'une des cuves fonctionne depuis le printemps 2004 selon le principe du lit bactérien classique alors que l'autre, mise en route à l'automne, est un lombrifiltre.

Vu du haut, le principal changement est l'aspect du contenu de la cuve : le lombrifiltre ressemble à une plate-bande autour d'un arbre de jardin public : des écorces de pin. Dessous, un lit de copeaux de bois.Tout au fond, des graviers. Le tout arrosé par un asperseur tournant qui envoie par intermittence la «nourriture» et l'humidité dont les vers ont besoin. De lombriciens, point de visibles, photophobes, ils font leur travail à l'intérieur du substrat organique, à moins de dix centimètres de la surface.

Invisibles mais nombreux : ils sont 25 000 par mètre carré à recevoir les eaux usées du village. Grâce à leur appétit féroce et continuel ils assurent le décolmatage du filtre, plaie des stations classiques qui oblige à manipuler de grandes quantités d'eau. Efficaces, ils dégradent intégralement les effluents.

À la sortie, pas de boues. Seulement des crottes de vers, des tortillons de terre comme on en trouve dans les champs. Et de l'eau quasi-potable. Sans encombrant décanteur-digesteur en amont ni clarificateur en aval, le lombrifiltre épure l'eau en un quart d'heure. Une lagune de finition fait le reste.

Les lombriciens ne sont pas les seuls acteurs et leur système digestif ne fait pas tout le travail biologique. Les kilomètres de galeries qu'ils creusent dans le substrat assurent l'oxygénation indispensable au second intervenant : les bactéries.

L'association vers-bactérie, tant du point de vue mécanique que biologique, est une belle synergie et le rendement épurateur est élevé. Surtout pour les matières en suspension et les matières organiques. Il est plus faible pour l'azote et le phosphore.

De plus, le système limite la taille des stations : il suffit d'un mètre carré de cuve pour 5 habitants alors qu'un lagunage en demande dix fois plus.

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Mairie de Combaillaux / CIHEAM-IAMM - Pierre Arragon - mai 2005